Vauhallan est un village pittoresque de 2000 habitants qui, situé à la fois dans la Vallée de la Bièvre et sur le Plateau de Saclay, en fait un site privilégié.

Vauhallan, vallée des Alains, val mystérieux d’Hallan, Vallhalla paradis des Vikings ou vallée du vent ? L’étymologie à elle seule évoque toute la magie de ce village insolite qui surprend le visiteur et le passionne.

Notre village, le plus proche de Paris, a su conserver un patrimoine naturel, historique, architectural, monumental, folklorique, culturel et même vinicole exceptionnel.

Il est bordé par les rigoles de Favreuse au nord et Domaniale ou des Granges au sud, éléments du système hydraulique unique au monde créé sous Louis XIV par Thomas Gobert, pour alimenter en eau de pluie et par simple gravité, les fontaines des jardins du château de Versailles.

La présence humaine est attestée à Limon sur le Plateau de Saclay depuis la nuit des temps et son histoire vieille de quinze siècles est écrite – fait certainement unique en France – sur la porte de l’église (MH 1927). 

Un petit vitrail y rappelle le miracle qui fut à l’origine de la première chapelle fondée vers 530 par le roi Childebert 1er en son château à Palaiseau. La légende veut, qu’accusés d’inconduite, Saint Rigomer et Ténestina soumis au « jugement de Dieu » aient confondu leurs calomniateurs en allumant par leurs seules prières les cierges qu’ils tenaient dans leurs mains.

Du sanctuaire primitif subsiste encore la crypte formée de trois minuscules chapelles en croix, célèbre lieu de pèlerinage jusqu’au début du 20 è siècle. 

 Contigüe à l’église, dans l’ancien cimetière, se dresse la croix de pierre fleurdelysée avec entablement et pupitre datée de 1602 (MH 1984).

Aujourd’hui, le haut lieu spirituel du « Plateau de l’atome » est sur la colline de Limon en l’abbaye bénédictine Saint-Louis du Temple au passé parisien illustre. 

On y vient pour suivre les offices chantés en grégorien, pour une retraite spirituelle, pour admirer la sobriété de l’architecture romane du monastère, pour des stages d’artisanat, pour y acheter des produits au label « Monastic », pour une simple halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO également chemin de grande randonnée GR 655 ou encore pour visiter les deux musées situés dans la crypte : 

 – l’un est consacré à Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, fondatrice de l’ordre, et aux souvenirs de la famille royale, Louis XVI et Marie-Antoinette ; 

– l’autre, à Mère Geneviève Gallois, moniale artiste de renommée internationale qui réalisa, entre autres, les surprenants vitraux de l’église abbatiale.

Le village comptait quatre fiefs dont récits et vestiges perpétuent les souvenirs lointains. 

Parmi leurs seigneurs, certains eurent un nom retentissant dans l’Histoire : Enguerrand de Marigny, Pierre de Craon et même Charles VII comme en atteste dans l’église, la clef de voûte sculptée en forme de couronne fleurdelysée.

La ferme des Arpentis du XI è siècle (MH 1988), la récente halle abribus à l’architecture typique du Hurepoix et nombre de petits édifices témoins de la vie rurale, jalonnent le village : maisons de vignerons, lavoir, vieille pompe à eau, cabane à fraises, lucarnes à foin avec poulie, ponts en meulière et bornes fleurdelysées ou à couronne royale le long des rigoles. 

Ici, la nature est partout présente avec une faune et une flore de grande richesse : coteaux boisés, sentiers de promenade, prairies arrosées par les rus de Vauhallan et des Mittez qui descendent du Plateau de Saclay, avant de se jeter dans la Bièvre.

De tout temps, les sites et paysages attirent les artistes et déjà la célèbre revue « L’illustration » du 4 juin 1870 chantait VAUHALLAN « un village inconnu » à découvrir comme un « bijou ».

Aller au contenu principal